Intervention de Joachim Son-Forget

Réunion du mercredi 24 juin 2020 à 17h00
Mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de coronavirus-covid 19 en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

Monsieur le professeur, je souhaite tout d'abord vous dire toute mon admiration, et celle de beaucoup de Français, pour votre transparence et votre travail acharné. Vous êtes un sachant et un faiseur : c'est assez rare en France pour être souligné.

Vous venez de porter des accusations contre l'ANSM et la HAS : parlez-vous de la Haute Autorité de santé, ou du Haut Conseil de la santé publique ?

J'irai également dans votre sens sur les dangers de la concentration des fabricants, tant dans la pharmacie que dans les dispositifs in vitro : vous avez parlé des interruptions de livraison des réactifs Qiagen mais le même problème de blocage existe avec Thermo Fisher Scientific. Or ces deux sociétés appartiennent au même propriétaire.

On a rétabli des lazarets improvisés, on a demandé aux gens de rester chez eux et certains ont des séquelles. Il semble que les malades qui survivent à un syndrome respiratoire sévère subissent des séquelles neurologiques et pulmonaires. Quel est votre avis sur le confinement à la hâte et sur le fait d'avoir négligé les effets à long terme de la pathologie ? La solution alternative n'aurait-elle pas consisté à tester massivement et à appliquer votre traitement simple et peu coûteux ? Les signes cliniques tels que l'anosmie et l'agueusie permettaient de diagnostiquer la maladie et il y avait tout ce qu'il fallait, notamment dans les pays pauvres, pour recourir à des traitements simples. Pourquoi ne pas l'avoir fait dans nos pays développés ?

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