Le 30 janvier, vous demandez à Santé publique France des scenarii en matière de dangerosité du virus, et à Yazdan Yazdanpanah des protocoles de recherche. Étiez-vous à ce moment en contact avec la Chine ? Avez-vous eu l'idée d'y envoyer un commissaire pour savoir si, en parallèle des protocoles de recherche qui mettent beaucoup de temps à se concrétiser – ils n'ont d'ailleurs toujours pas donné de résultats –, une stratégie thérapeutique montrait des résultats encourageants et pouvait être mise en œuvre ?
Mi-février, vous décidez de vous présenter aux élections municipales. La conseillère santé de l'Élysée, qui a quitté son poste le 31 janvier, ne sera remplacée que début mars, laissant vacant un poste stratégique. En étiez-vous informée ?
Le 17 mars, vous donnez au journal Le Monde une interview chargée d'émotion, dans laquelle vous remettez en question votre propre action. Si c'était à refaire, changeriez-vous quelque chose et, le cas échéant, quoi ? En particulier, valideriez-vous la stratégie qui a consisté, face au manque de masques dont vous étiez informée, à mentir aux Français en leur disant que ceux-ci étaient totalement inutiles ?
Quels sont vos liens d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique ? Pendant combien de temps avez-vous entretenu de tels liens, et avec quels laboratoires ?
Enfin, les États-Unis se sont retirés du financement de l'OMS, dont la Fondation Bill & Melinda Gates est devenue le premier contributeur financier. Les essais vaccinaux qui ont lieu depuis début juin en Afrique du sud sont-ils selon vous éthiques ? Je vous pose la question maintenant que vous n'êtes plus ministre et que vous parole est libre.