Votre comparaison avec les pays étrangers ne me plaît pas du tout car le plan national de prévention et de lutte contre une pandémie grippale, activé en 2011, dirigé par votre collègue le professeur Houssin et que vous connaissiez en tant qu'ancienne présidente de la Haute Autorité de santé (HAS), était à l'avant-garde de ce qui se faisait en Europe et même dans le monde. Par la suite, la doctrine 2013 et la fusion dans l'agence Santé publique France ont été délétères pour l'évolution de ce plan pandémie.
Le ministère de la santé a la tutelle de l'EPRUS ; il doit donc – c'est inscrit dans la loi – procéder au renouvellement de tous les matériels périmés chaque année. Cela a-t-il été fait de façon régulière ?
Le financement de l'EPRUS appartenait pour moitié à l'assurance maladie, et pour moitié à l'État ; qu'en est-il aujourd'hui ?
Enfin, M. Bourdillon a déclaré ne pas avoir eu les moyens suffisants pour acheter des stocks de masques. Cela relevait-il du ministère de la santé ou de Bercy ? Qui a refusé de fournir les moyens nécessaires pour répondre à la fameuse lettre d'appel de septembre 2018 ?