Vous avez expliqué que, le 6 février, vous aviez donné une autorisation d'achat pour une série de produits, mais vous n'avez pas mentionné les tests et les réactifs. En avez-vous commandé à cette date ?
Le 24 février, vous avez autorisé les tests à Paris et Lyon, mais pas à Marseille, qui est pourtant l'une des grandes villes françaises – et qui abrite l'IHU. Le journal Marianne a d'ailleurs noté que vous n'étiez pas présente à l'inauguration de l'IHU en 2018, ce qui témoignerait du peu de cas que vous faites de cet établissement. D'autres articles de presse expliquent que REACTing, qui a été en partie créé par votre mari lorsqu'il était président de l'INSERM, via le collectif Aviesan, a servi de base au comité scientifique et à la stratégie sanitaire de la France, puis au projet Discovery, qui a été très critiqué par le professeur Didier Raoult. Cette structuration du comité scientifique et de Discovery autour de REACTing visait-elle à contourner l'IHU ? Que répondez-vous, par ailleurs, aux accusations de conflits d'intérêts avec le laboratoire Gilead ?
Vous avez parlé de la doctrine coréenne, mais celle-ci implique le masque pour tous : ce que nous avons suivi, c'est donc une doctrine « semi-coréenne » ?
Vous avez dit, enfin, que l'on ne pouvait pas distribuer des masques périmés. Pourtant, en avril 2020, dans le Lot, on a distribué des masques périmés aux infirmiers et aux médecins. Comment expliquez-vous que l'on ait pu déstocker ces masques ?