Intervention de Philippe Vigier

Réunion du mercredi 1er juillet 2020 à 15h00
Mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de coronavirus-covid 19 en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Jérôme Salomon qui a été votre conseiller a ensuite rédigé une note au futur Président de la République pour l'informer que nous n'étions pas prêts à gérer une crise sanitaire. Vous a-t-il remis des documents ou transmis des courriers pour vous avertir que nous étions en danger et qu'il fallait prendre des décisions ? Existe-t-il des traces ou ces informations sont-elles restées dans le mail préparé pour le Président la République ?

Le sujet des masques a déjà été évoqué, mais les annonces d'un ministre de la République qui, dans un premier temps, annonce leur inutilité avant de préconiser leur utilisation, ont semé l'émoi dans l'opinion publique.

Des raisons budgétaires ont-elles guidé vos choix stratégiques ? Avez-vous été empêchée, pour ces raisons, de définir une stratégie et de la mettre en application ?

On sait qu'il existait des stocks décentralisés. Les ARS ont-elles bien fait remonter leurs quantités ?

Pouvez-vous nous expliquer pourquoi 95 % des antiviraux étaient périmés ?

Comment auriez-vous ressenti l'arrivée d'un comité scientifique si vous aviez été ministre lors de sa création ? J'estime qu'il a fait un bon travail, mais n'est-il pas le signe que les agences n'ont pas été à la hauteur ? Depuis le début des auditions, nous avons le sentiment que toutes les informations ne remontent pas à la ministre, qu'il existe une forme d'opacité et d'incompréhension, la politique publique en pâtissant in fine.

Enfin, quelle décision auriez-vous prise au sujet de l'hydroxychloroquine ?

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