Lorsque vous étiez en poste, vous avez fait face à un autre coronavirus, le MERS-CoV, dont le réservoir se trouve au Moyen-Orient. À l'époque, une importante production scientifique expliquait les risques potentiels de développement de ces coronavirus et comment leur grande contagiosité pouvait créer des problèmes pandémiques. En 2015, l'alerte s'est limitée au contexte hospitalier en Corée du sud. Mais, auparavant, il y avait eu le SRAS-CoV1 et d'autres risques pandémiques. Cette production scientifique importante a-t-elle alimenté votre inquiétude et vous a-t-elle conduits – vous, votre ministère, certains experts – à préparer l'éventualité d'une pandémie globale ?