En 2013 – vous étiez alors ministre –, il a été décidé que ce ne serait plus à l'État de prévoir les stocks de masques FFP2, mais aux établissements de santé. En même temps, pour réduire le déficit, en tant que ministre de la santé, vous avez exercé une très forte pression sur les budgets de ces établissements. Leur avez-vous accordé les moyens nécessaires pour gérer leurs stocks et tenir leurs engagements ?
Vous estimez avoir rempli votre mission afin d'anticiper au mieux une crise épidémique du type de celle que nous avons vécue. Je l'entends, mais M. Hollande, ancien Président de la République, reconnaît quant à lui sa part de responsabilité dans la situation de l'hôpital. Il évoque notamment le manque de renouvellement des masques, tout en critiquant l'absence de contrôle régulier des stocks. Dans un article du 25 mai 2020, il déclare : « j'ai ma part de responsabilité aussi dans la situation de l'hôpital durant la crise du coronavirus. Depuis des années, on a contraint l'hôpital et j'y ai pris ma part. Je ne veux pas du tout m'exclure ». Qu'en est-il pour vous ?