Nous abordons aujourd'hui la thématique de la prise en charge hospitalière des malades du covid et, plus largement, celle de la réponse du système de santé à la crise sanitaire, qui a requis le déploiement dans l'urgence de moyens considérables, et a rudement mis à l'épreuve tous les soignants et les personnels administratifs. Tous les Français ont eu conscience de cette mobilisation et, je crois, de la grande qualité de la prise en charge à l'hôpital.
Reste qu'il faut tirer le bilan des difficultés rencontrées, pour anticiper l'automne et le risque de résurgence de l'épidémie – que l'on constate actuellement dans certains pays, notamment en Australie –, si nous voulons être prêts en cas d'une éventuelle recrudescence du virus.
À ce propos, quatre hôpitaux parisiens ont expérimenté le dispositif Covisan permettant de repérer et d'isoler les cas positifs, sur lequel nous reviendrons.
Nous accueillons M. Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique – Hôpitaux de Paris, qui est accompagné du professeur Catherine Paugam-Burtz, directrice générale adjointe, et du professeur Bruno Riou, directeur médical de crise de l'AP‑HP, ainsi que M. Christophe Gautier, directeur général des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), accompagné du professeur Jean-Marie Danion, président de la commission médicale d'établissement (CME) et de M. Rodolphe Soulié, directeur adjoint du CHU de Strasbourg.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure. »