Il n'est pas question d'opposer les soignants et les établissements de santé dans une sorte de compétition macabre mais de constater que le taux de mortalité a évolué : il a été plus élevé que d'habitude, plus élevé qu'il n'avait été estimé au début de la crise et plus élevé que celui annoncé par M. Salomon le 17 avril, qui était de 10 %. Des taux de 30 % à 40 % ont été observés, vous l'avez dit, comme le professeur Caumes, de la Pitié-Salpêtrière, le 27 juin.
Qu'en est-il du nombre de personnes testées dans la population, en valeur absolue et en cinétique ? Y-a-t-il eu une montée en puissance ? Quand avez-vous procédé aux premiers tests et quand avez-vous testé des patients asymptomatiques ?
Enfin, pouvez-vous nous certifier que les transferts de patients à l'autre bout de la France ou à l'étranger s'expliquent par l'absence de place dans les établissements de santé privés ?