L'AP-HP a subi des mesures d'austérité budgétaire afin de réduire le déficit, ce qui s'est traduit par la baisse des effectifs et des prises en charge médicales, et la fermeture de nombreux lits d'hospitalisation en médecine et en chirurgie.
Malgré les alertes – Ebola, grippe A, inscription du risque sanitaire au Livre blanc dès 2008 –, considérez-vous que l'AP-HP était prête à gérer cette crise et que l'austérité budgétaire a eu une incidence sur sa gestion ?
Les établissements de santé ont fait preuve d'une grande réactivité, l'ensemble des personnels médicaux ou paramédicaux ayant été mobilisés. Toutes les spécialités se sont montrées solidaires, en lien avec les malades et les familles. Vous avez su vous organiser, vous mettre en ordre de marche pour faire face à cette épidémie d'une ampleur inédite et pour adapter vos moyens. Je tiens à vous rendre hommage, ainsi qu'à l'ensemble des personnels.
De nombreuses initiatives ont été prises ou suivies par l'AP-HP : Covidom, Covisan, Renforts-Covid, Corimuno-19. Quelles sont celles qui doivent être maintenues et quelles leçons tirez-vous de la crise ?