Je partage les propos de mes collègues. La notion de prospective est essentielle et elle doit se décliner dans la construction de parcours construits à façon pour les jeunes médecins, notamment pour pouvoir irriguer l'ensemble des hôpitaux d'un même territoire.
Par ailleurs, à notre triple mission de médecins universitaires – soin, enseignement et recherche – s'ajoutent des missions de gouvernance ou des tâches administratives. Celles-ci doivent être reconnues en tant que telles, et il doit pouvoir y avoir des dominantes pour certains médecins, en fonction de leur avancement dans la carrière. Ainsi, l'ensemble de ces missions incomberaient à l'équipe médicale, plutôt qu'à des individus. Cela permettrait davantage de souplesse dans la construction des équipes. Enfin, il devrait être plus facile pour les médecins d'articuler public et privé à différents moments de leur carrière.