Vous confirmez unanimement l'incapacité de protéger la médecine de ville, à commencer par la désinformation sur les stocks médicaux. L'exemple des masques en est une illustration parfaite. Le Gouvernement a d'abord indiqué qu'ils étaient inutiles, avant de déclarer le contraire. Si nous avions adopté les mêmes mesures qu'à Hong Kong ou dans toute l'Asie, et même en Allemagne, la situation aurait été différente. Vous avez payé un lourd tribut, ainsi que vous l'avez tous rappelé – tant en nombre de décès qu'en nombre de médecins touchés par le Covid-19.
Outre les masques, le problème est venu des ARS. Il serait intéressant de savoir quels ont été les mauvais liens entre ces agences et les professionnels libéraux de terrain.
La fermeture des cabinets à compter du 15 mars a permis le développement de la téléconsultation, à laquelle je suis particulièrement attaché. Que va-t-elle devenir ? Doit-elle entrer dans les pratiques générales, ou connaîtra-t-on un retour en arrière ?
Quant au numéro de téléphone libéral voulu par nombre d'organisations syndicales, le 116-117, ne doit-il pas enfin être mis en place sur le terrain, en plus du 15 ? Par ailleurs, la permanence des soins ambulatoires ne doit-elle pas permettre d'améliorer la permanence des soins dans tous les territoires ?
Enfin, quels ont été les soutiens financiers apportés aux cabinets libéraux par l'État et par la CARMF ? Je crois savoir que vous en avez reçu. Il est important de montrer le rôle de votre caisse de retraite.