Intervention de François Jolivet

Réunion du jeudi 9 juillet 2020 à 10h30
Mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de coronavirus-covid 19 en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet :

Au cours de vos études de médecine et de votre formation continue, êtes-vous formés à la gestion de crise sanitaire ? Avez-vous vécu des exercices de crise sanitaire permettant à chacun de connaître les contraintes des autres ? Nous entendons aujourd'hui les représentants de la médecine libérale. Nous avons entendu ceux des médecins hospitaliers à un autre moment. Sans compter les ARS, dont je défends la suppression. Nous constatons que tout le monde ne travaille pas ensemble, pourtant vous poursuivez le même objectif.

Par ailleurs, je suis un peu surpris de la nature de vos propos. J'ai été maire durant vingt-quatre ans, à proximité de sites classés Seveso. Nous effectuions régulièrement des exercices, y compris avec les médecins locaux. Comme vous l'avez rappelé, l'éducation au risque ne se fait pas par la peur mais par l'information. Mais, de la même façon qu'il n'existe pas de culture du risque dans la population, il n'y en a pas non plus chez les médecins et chez les fonctionnaires qui pilotent, coordonnent et contrôlent les activités de santé. Au-delà des problèmes de masques – rappelons que l'obligation pour un employeur d'assurer la protection de ses salariés est bien antérieure à la doctrine de 2013 –, quelles seraient les pistes de travail pour former un collectif à la gestion de crise ?

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