Je reviens sur la réponse très différenciée apportée sur les territoires à la pandémie.
J'ai moi-même interrogé certains médecins sur le bon échelon d'intervention, et notamment sur les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), qui n'ont pas fait l'unanimité dans leurs rangs. Les équipes de soins primaires, qui regroupent des professionnels de santé autour d'un généraliste, en lien avec l'hôpital et l'EHPAD de proximité, paraissent plus adaptées.
Or on ne comptait en 2018 que cinquante projets en la matière, dont seuls neuf étaient opérationnels. Ne faut-il donc pas renforcer ces équipes et les inciter à se développer, ce qui n'est que très peu le cas actuellement ? Elles permettent en effet une plus grande souplesse, une plus grande agilité et donc une plus grande réactivité.
Quel a été par ailleurs le rôle des ARS, en charge de la sécurité sanitaire et de la régulation de l'offre, dans la prévention de cette épidémie ?