Je pense que mon collègue David Habib souhaitait en fait savoir si vous aviez rencontré des autorités politiques pour préparer cette audition.
Le problème pour nous est la fragilité extrême de l'hôpital public et la crise aiguë qu'il traversait alors que l'épidémie se déclarait. Cette situation est le fruit des choix politiques faits, y compris dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, au travers des différents projets de loi de financement de la sécurité sociale. Quelles leçons doit-on selon vous en tirer ? La crise a-t-elle fait apparaître des besoins plus criants que d'autres ?
S'agissant des stocks d'équipements de protection individuelle (EPI), et notamment de masques, nous avons cru comprendre que la responsabilité en avait été transférée aux établissements en 2013. Quel était l'état de ces stocks au moment de l'entrée dans la crise ? Avez-vous des données les concernant ? Disposiez-vous de moyens vous permettant d'en contrôler l'existence ? Compte tenu de la situation financière des hôpitaux et de la difficulté des arbitrages budgétaires qu'ils avaient à rendre, les choix ont sans doute été difficiles.