Tout d'abord, une précision sur la désertification des cabinets médicaux : les patients avaient la possibilité de se rendre directement en pharmacie pour prolonger leur ordonnance et pouvaient ainsi rester jusqu'à six mois sans voir un médecin.
Les enseignements des précédentes épidémies, comme celle de H1N1 – se laver les mains, ne pas serrer les mains, prendre ses distances –, ont été vite oubliés. Le confinement nous a permis d'éviter une catastrophe beaucoup plus grave, contrairement aux États‑Unis, au Brésil ou même à la Suède, où il a été peu ou mal appliqué. Que pouvons-nous faire maintenant que le gros de la crise est passé ? Partout l'on constate que le masque est de moins en moins porté, alors qu'il est capital dans cette période transitoire et permettrait d'éviter une reprise de la circulation du virus. De plus, nous attendons pour cet hiver la classique épidémie grippale : elle devrait être l'occasion de suivre ces recommandations.