Mesdames, nous avons souhaité aborder avec vous la question sensible de la prise en charge des personnes en établissement pendant la crise sanitaire. En effet, les résidents des EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont particulièrement vulnérables au coronavirus. L'âge avancé ainsi que les polypathologies et les comorbidités associées constituent des facteurs propices à la survenue de formes graves, et l'hébergement collectif ainsi que les visites des proches peuvent favoriser les contaminations. C'est pourquoi, dès le 6 mars, le ministère des solidarités et de la santé a demandé aux établissements d'activer le Plan bleu, ce qui a conduit, d'abord, à l'interdiction des visites à partir du 11 mars, à l'isolement des patients en chambre si nécessaire et à la surveillance particulière de la propagation du virus dans ces établissements. Puis il a été demandé à ces derniers d'organiser des secteurs dédiés aux résidents atteints du covid‑19 et de mettre en œuvre une stratégie de dépistage systématique des résidents et des personnels quand un cas de contamination au coronavirus était constaté.
Nous souhaiterions faire le point avec vous sur la façon dont se sont organisés la prise en charge des personnes malades, la mise en place des soins et l'accès à l'hôpital pour les cas qui le nécessitaient.
Auparavant, l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous demande donc de lever la main droite et de dire : « Je le jure ».