Le deuxième a concerné un transfert, approuvé et même fortement soutenu par l'agence, vers Brno, en République tchèque, le 6 avril, et annulé, non pour des raisons médicales mais sur décision unilatérale des cabinets des ministres, alors que les malades étaient déjà sur la piste de décollage.
Cet épisode paraît significatif de nos relations avec le niveau central, qui a considéré que la décision du directeur de l'ARS, fondée sur des considérations médicales, valait moins que l'avis national, pris à l'emporte-pièce et sans aucun élément, puisque nous devions discuter de la politique de transfert de la semaine en fin d'après-midi. C'est ce que nous avons ressenti tout au long de cette crise. Les exemples que j'ai mentionnés – effectifs humains, respirateurs, transferts – l'ont montré.
Il faut faire davantage confiance aux ARS. Dans le cas considéré, nous avons élaboré la politique de transfert en partenariat avec les acteurs de la région.