Ce rôle revient à l'ARS.
Je voudrais revenir sur les tests qui sont, avec les EHPAD, les deux domaines où, malgré un engagement réel, nous n'avons pas atteint les résultats que nous aurions dû obtenir. Nous avons augmenté très vite le nombre de laboratoires publics, mais nous nous sommes heurtés par la suite à des résistances : il faut les créer, mais ensuite les faire fonctionner, leur fournir des réactifs et des écouvillons, qui ont connu une pénurie mondiale tout au long du mois de mars. Nous avons beaucoup soutenu l'idée de faire intervenir les laboratoires privés ; nous n'avons jamais cru que le public parviendrait à surmonter la crise seule. Une cinquantaine de laboratoires privés ont commencé à monter en régime. Pourtant, alors qu'en Allemagne, les campagnes massives de tests ont commencé le 5 février, nous n'avions pas atteint ce stade début avril.
Une équipe de Santé publique France, entièrement autonome, était bien hébergée par l'agence. Elle comprenait sept personnes, qui ont réalisé un travail extraordinaire, tout comme les salariés de l'ARS. Des équipes mixtes ont par exemple effectué les premiers suivis de contacts (contact tracing). Ce sont les salariés de Santé publique France qui ont demandé l'ouverture de l'agence, le dimanche 1er mars.