La médecine de ville, en effet, a été « mise en suspension » pendant les premiers jours de mars. Les messages diffusés, à commencer par ceux de l'ARS invitaient à appeler le 15 en cas de symptômes graves et à rester chez soi lorsque les symptômes étaient plus légers, en attendant qu'ils s'aggravent. Sans doute cette communication a-t-elle été ambiguë et entraîné un manque d'accompagnement ou de suivi des patients confinés à domicile, au moment précisément où le nombre de consultations en médecine de ville s'effondrait. La télémédecine, l'accompagnement, d'autres initiatives sont venus très rapidement par la suite : dans la région Grand-Est, la première à avoir été confrontée à l'épidémie, les réponses auxquelles vous avez fait allusion ont été apportées, mais entre le 20 mars et début avril, pas dans les premiers jours de mars.