Vos révélations relatives aux masques sont vraiment terribles : élu du département de la Meuse, j'ai constaté qu'en pleine crise, tout le monde manquait de masques – une catastrophe, notamment pour les médecins et pour les infirmiers libéraux – sauf l'hôpital, compte tenu de la grande qualité des relations entre le préfet, le délégué territorial de l'ARS et vous-même.
Or vous nous apprenez que les 100 millions de masques disponibles à la fin du mois de mars n'ont pas été débloqués : à qui incombait la décision de les faire distribuer ? À quel niveau le blocage a-t-il eu lieu ? Même chose pour les respirateurs : on en commande un millier, ils se révèlent impropres à l'usage que l'on comptait en faire, alors qu'il en restait dans d'autres régions où ils étaient inutilisés…
Il a été mis fin à vos fonctions début avril, dans des conditions particulièrement choquantes et en pleine crise ; nous avons été nombreux à le regretter. Cette décision a-t-elle eu ou non des conséquences sur le fonctionnement de l'ARS ?