La réponse que vous avez faite à ma collègue vous a fait apparaître comme un fusible administratif de l'épidémie.
Vous avez été en poste en Bourgogne Franche-Comté, puis dans le Grand Est, de 2012 à 2020 : or sur ce territoire sont stockés notamment les équipements de protection individuelle (EPI), ainsi que les médicaments et les respirateurs.
Vos propos ont été, s'agissant du manque de masques, empreints d'une grande sévérité : vous avez en définitive fait la démonstration d'un grand gâchis au cours des premières semaines de l'épidémie.
Avez-vous pendant ces huit ans eu des contacts avec la direction de l'EPRUS, notamment avec M. Thierry Coudert jusqu'à sa fusion avec Santé publique France qui vous auraient permis de connaître l'état des stocks, qui représentaient en 2012 1,6 milliard d'unités, dont 1 milliard de masques chirurgicaux et 600 millions de masques FFP2 ? Lorsque j'ai interrogé le ministre de la santé dans l'hémicycle à ce sujet, il m'a répondu que ces stocks se réduisaient à 117 millions de masques chirurgicaux, et zéro FFP2…