. Beaucoup considèrent le test nasopharyngé comme le gold standard. Si les tests salivaires ne présentaient pas l'inconvénient d'un défaut de sensibilité, nous les aurions adoptés depuis longtemps. Le CNR ou la société française de microbiologie doivent se positionner et fournir un avis clair, car la littérature médicale est contradictoire.
Initialement, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommandait une stricte hiérarchisation des personnes à tester. C'est pourquoi de nombreuses personnes contaminées n'ont jamais pu être testées, et dès lors la sérologie permettait des examens rétrospectifs. Nous sommes tombés dans l'excès inverse. Quand on trouve moins de 1 % de résultats positifs, cela revient à chercher une aiguille dans une botte de foin. Les autorités doivent fixer un ordre de priorité, afin que nous puissions gérer correctement les flux et faire de la médecine raisonnée.