. Le directeur général de la santé, spécialiste des pandémies, a beaucoup publié sur la doctrine de 2013. La nouvelle majorité arrivée au pouvoir en 2017 a‑t‑elle informé votre profession de ce changement de doctrine ?
S'agissant de la campagne visant à tester 1,3 million de personnes dans trente-deux communes de la région parisienne, je crois savoir que les professionnels de santé en ont été informés le vendredi pour le mardi. Ils disent que le problème n'est pas l'information mais la concertation. Rien n'est décidé en collaboration, tout est affaire d'oukaze d'une administration très centralisée.
En Espagne, la stratégie en matière de tests est totalement différente. Face à la possibilité d'une deuxième vague, ne pourrait-on envisager une stratégie européenne pour définir la nature des tests et les stratégies de campagne, au moins dans les départements frontaliers, théâtres d'allers-retours permanents ?
De grands groupes industriels français sont installés dans nos territoires. J'ai la chance d'avoir Total dans ma circonscription. Je crois savoir que des mesures de vigilance y sont instaurées et qu'ils sont en train de traiter avec votre profession pour organiser des campagnes pour leurs salariés. Quelles sont vos relations avec les grandes entreprises qui pallient les défaillances de l'État ?