Infirmière libérale depuis de nombreuses années, je suis surprise de votre discours, j'ai plutôt l'impression que les laboratoires sont des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Il y a eu une évolution majeure avec la disparition des laboratoires familiaux, des toutes petites entreprises de trois à cinq salariés, phagocytées par d'énormes maisons employant 250 à 1 000 biologistes, sans parler des personnels de prélèvement. L'avantage de cette évolution, c'est la capacité de faire face à des investissements ou de prendre des parts dans des entreprises qui fabriquent des réactifs et des machines. Je m'étonne donc de vous entendre faire état de moyens limités.
Avez-vous le sentiment d'avoir pesé sur la non-ouverture des laboratoires départementaux et des laboratoires vétérinaires ? En Allemagne, les laboratoires vétérinaires ont été directement ouverts. Pourquoi cette décision a‑t‑elle été retardée ?
Votre profession doit s'honorer à dénoncer des mauvaises pratiques. À Saint‑Tropez, dont je suis députée, dans des ghettos de riches ont été pratiqués des tests privés sans autorisation ni remboursement. Quel est votre point de vue sur ce sujet ?