Après la crise, beaucoup de structures, petites ou grandes, se sont équipées d'automates à petite et haute cadence ouverts, alors que nous avions principalement des automates fermés. Encore faut-il qu'à faible cadence, ces automates soient rentables en répondant à un besoin local précis. Je ne sais pas s'il est pertinent de tester le tout-venant. Nombre de biologistes sont favorables à un ciblage des aéroports et des personnes qui ont participé à des regroupements.
Le recours aux infirmières libérales était déjà administrativement très lourd et leur activité libérale a depuis repris. Il y a un délai de latence, nos ressources humaines ne sont pas instantanément extensibles. Un mois à un mois et demi est nécessaire pour former des collaborateurs.
Comme le docteur Blanchecotte, notre syndicat estime qu'il faut mieux coordonner les biologistes, les médecins et les ARS. Il existe des réseaux, capitalistiques, comme UNOVIE, ou de biologistes indépendants, comme le LBI, mais ils communiquent assez mal entre eux. Articuler leurs réponses coordonnées sur un lieu particulier peut être profitable. Si on lance des campagnes de dépistage à l'échelle d'une ville, un seul laboratoire ne pourra pas y arriver.