Vous avez eu de très nombreux échanges avec divers partenaires, à tous les échelons. Quelles ont été vos relations avec l'échelon national, et en particulier la direction générale de la santé (DGS), le ministère ? Nous avons traversé une situation inédite, qui a nécessité de la réactivité, de l'agilité, peut-être de l'adaptabilité en fonction des particularités épidémiologiques locales des régions les plus touchées. Avez‑vous pu échanger avec l'échelon national ? Vous a‑t‑il entendus ? Avez-vous pu adapter vos politiques locales en fonction des priorités épidémiologiques ?
Avez-vous le sentiment que cette crise, aussi tragique soit-elle, nous permettra d'aller plus vite à l'avenir, sur les problématiques de territoire et en particulier le développement de CPTS ? Certaines professions sont parfois prudentes vis-à-vis des ARS.
S'agissant du numérique en santé, vous avez développé des applications et d'autres moyens informatiques ; un bond a été fait. Faut-il encore aller plus loin ? Il y avait jusqu'alors une carence de communication sur les stocks, ainsi qu'une carence de remontée d'information, et le système d'information de dépistage (SIDEP) a manifestement été bienvenu dans cette affaire.