Votre prédécesseur, madame Desailly-Chanson, a tenu un discours radicalement différent du vôtre. Certes, le pic de la crise vous sépare, mais il a parlé hier, avec des mots assez forts, d'une administration centrale aveugle et sourde. Vous nous dites l'inverse, et ce n'est pas forcément une surprise, car l'on tient souvent des propos différents selon qu'on est en fonction ou qu'on l'a été. Je vous rappelle tout de même que vous êtes ici sous serment et qu'il faut décrire la réalité. Je suis très étonné par ces approches totalement différentes. M. Rousseau vient d'ailleurs de nuancer cette appréciation, qui relève d'une certaine forme d'idyllisme. Que pensez-vous de cette caractérisation d'aveugle et sourd par votre prédécesseur ?