Monsieur le rapporteur, je n'ai certainement pas oublié que j'étais sous serment. Je ne porterai pas une appréciation sur une période durant laquelle je n'étais pas présente. Les déplacements que j'ai effectués dans la région m'ont montré que, dans le Haut-Rhin, nous avions eu affaire à un tsunami. L'Île-de-France a eu quinze jours d'avance pour se préparer. Je ne peux qu'imaginer que l'échelon national n'a effectivement pas mesuré ce qui se passait très localement. La réanimation, c'est de l'urgence absolue.
Quand je suis nommée, nous sommes dans une phase de plateau ; je ne sais pas très bien si le pic de la crise est passé, mais les processus et les transferts sont enclenchés. Je ne suis pas dans la même urgence à tracer, tester, isoler. Mon urgence, c'est d'installer des dispositifs « Aller vers » pour tester les quartiers où il y a des clusters ; ce n'est pas celle de la réanimation. Donc, je vous dis que pendant mes fonctions et encore actuellement, j'ai des relations fluides avec l'échelon national. Mais ce n'est pas la même époque.