En Nouvelle-Aquitaine, nous avons eu aussi notre Île-de-France : la Gironde. Peut-être pourrons-nous le vérifier à l'avenir mais, selon moi, l'urbanisme joue un rôle essentiel dans la diffusion du virus. D'une certaine façon, nous avons tous échoué en favorisant la concentration urbaine et en refusant, au nom de principes environnementaux, un étalement qui a aussi ses vertus, comme nous l'avons vu dans les Pyrénées‑Atlantiques où, sur 700 000 habitants, nous avons eu 190 malades et seulement 26 décès.
Madame la directrice, quelles étaient vos fonctions avant de venir dans la région Grand Est ? Je crois que vous avez travaillé avec M. Salomon et, si internet mentionne votre action dans le déploiement des moyens en direction des hôpitaux, je souhaiterais avoir plus de précisions.
Monsieur le directeur, une circulaire du 19 mars de l'ARS Île-de-France invite à « trier les patients », même si ce ne sont pas là les termes exacts. Je ne me permets pas de porter de jugement, j'ignore les circonstances dans lesquelles elle a été rédigée, mais pourriez‑vous nous en dire plus ? Comment les résidents des EHPAD ont-ils été traités ?
Enfin, les décès qui ont eu lieu dans ces établissements ont été comptabilisés à partir du 1er avril mais les ARS ont-elles dénombré ceux qui sont survenus depuis la déclaration des premiers cas, au mois de janvier ? Si tel est le cas, pourquoi M. Salomon ne communiquait‑il pas les chiffres chaque soir ?