Intervention de Julien Borowczyk

Réunion du mercredi 29 juillet 2020 à 9h30
Mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de coronavirus-covid 19 en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

On a appliqué au début de la crise, aux stades 1 et 2, la doctrine habituelle en période d'épidémie, en particulier grippale. Des tests nombreux ont été réalisés dans les clusters, notamment dans l'Oise et aux Contamines-Montjoie, pour pouvoir isoler les malades. Assez rapidement, lors du passage en phase 3, on a considéré que toute personne présentant des symptômes était considérée comme positive, comme on le fait en cas de grippe. Vous avez dit qu'il y avait un accès au dépistage, selon un protocole établi, pour les formes graves et pour les soignants.

À partir de mars, on a compris que l'on pouvait manifestement être contaminant avant de présenter des symptômes, quels qu'ils soient, ce qui a sans doute fait évoluer la réflexion sur la doctrine de dépistage. Il a fallu s'adapter, comme vous l'avez souligné.

Quel regard portez-vous sur ce qui a été fait au tout début de l'épidémie, sur la base de la doctrine suivie jusque-là ? Celle-ci était-elle partagée, en particulier par nos voisins européens ?

Les tests se sont multipliés. Y a-t-il eu une évolution de leur sensibilité ? Le taux de faux négatifs relativement important a souvent soulevé la question de la réassurance, pouvant conduire, au sein de la population, à des interrogations ou à des erreurs de protection.

Le dépistage par scanner thoracique a-t-il été inclus dans la réflexion ? Un certain nombre d'urgentistes et de spécialistes ont pratiqué ces examens pour évaluer l'atteinte par le coronavirus.

J'aimerais aussi revenir sur le traçage covid, qui a fait l'objet d'un déploiement très important, en particulier par les caisses primaires d'assurance maladie (CPAM), avec un suivi au plus près de la population. Avez-vous des chiffres ? Quel est le taux de contacts potentiels que l'on arrive à établir ? Par ailleurs, quel regard portez-vous sur l'application StopCovid ?

Quelle doit être la place des tests rapides d'orientation diagnostique (TROD). Envisagez-vous de les inclure dans la stratégie de dépistage ? Les biologistes que nous avons entendus ont dit qu'il fallait une confirmation en laboratoire si le TROD était positif.

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