J'ai commencé à intervenir sur ce sujet à la fin du mois de mars, j'ai une vision très partielle de ce qui s'est fait auparavant.
Ce que je sais, s'agissant des laboratoires privés, c'est que la cellule tests que je dirigeais a échangé avec les réseaux de laboratoires à compter du mois d'avril, d'une façon permanente. C'était effectivement profondément nouveau, mais le contact s'est noué et il ne s'est pas rompu depuis. C'est un des éléments qui ont permis de savoir collectivement que nous pourrions atteindre l'objectif des 700 000 tests – ce n'était pas insignifiant.
Le travail de préparation du déconfinement, tout au long du mois d'avril, s'est fait d'abord avec les laboratoires de ville parce que les marges de progression étaient là. Par ailleurs, ces acteurs étaient capables d'investir et de redéployer des moyens, ce qu'ils ont fait.