Le 28 janvier vous avez déclaré ne pas comprendre pourquoi le plan Pandémie grippale n'avait pas encore été déclenché, que nous perdions un temps précieux, les risques de contagion étant très élevés : « ce virus semble très problématique, nous devrions donc appliquer tout de suite, en France, les premières phases du plan ». Cette vision d'anticipation, qui nous a cruellement fait défaut, était tout à fait pertinente. Quels éléments vous ont conduit à cette analyse ?
S'agissant de la doctrine du 16 mai 2013, tous nos interlocuteurs, qu'ils soient représentants d'établissement public de santé, d'établissement sanitaires ou médecins libéraux, nous ont indiqué ne pas la connaître. Or, lors du débat sur les masques, l'État a évoqué cette doctrine, rappelant qu'il appartenait aux employeurs d'assurer la protection de leurs salariés en toute circonstances. Une interprétation qui n'est pas partagée par tous. Quelle lecture faites-vous de cette doctrine et pourquoi votre prédécesseur et vous-même n'en avez pas assuré la diffusion ?
Enfin, je suis étonné par vos propos relatifs à la faiblesse des moyens du SGDSN sur les questions sanitaires. S'agit-il d'un défaut structurel, d'anticipation ou d'organisation ?