Réserviste sanitaire à l'ARS de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur durant la crise, j'ai eu à concourir à la préparation du plan de décès massif. J'ai ainsi pu constater que seuls 5 à 10 % des médecins étaient capables de rédiger les certificats de décès par voie électronique, demandés par l'administration.
Par ailleurs, nous avons eu beaucoup de mal à savoir, de la part de la CIC, s'il existait un stock de certificats papiers dont nous aurions pu nous servir en cas d'attaque hybride – cyber et physique. L'imprimerie aurait-elle été en capacité de nous en fournir ?
Face à l'afflux des professionnels de santé qui souhaitaient apporter leur aide via la réserve sanitaire – 25 000 la première semaine – les ARS ont repris la main sur le placement de ces professionnels en lien avec les différents ordres professionnels.
Quelle est votre vision de l'armement du plan de décès massifs auprès du ministère de l'intérieur ? Quel est le meilleur outil pour armer une réserve sanitaire digne de ce nom ?