On peut mourir du covid-19 ; on peut aussi mourir de tristesse, de solitude, d'ennui, de désespoir. En d'autres lieux, vous avez parlé du syndrome de glissement, de dépression, de décompensation et d'autres pathologies. Votre fédération a-t-elle évalué ce type de phénomènes qui ont abouti à un excès de morbidité et de mortalité ?
Ma deuxième question est d'ordre organisationnel. Je reviens ainsi aux questions soulevées par M. le rapporteur sur la liaison défectueuse entre l'EHPAD et l'hôpital qui s'est traduite par la difficulté d'hospitaliser les résidents. Avez-vous chiffré les refus ? De qui émanaient-ils ? Quelles étaient les raisons avancées ? Elles étaient sans doute d'ordre médical dans un certain nombre de cas, mais aussi d'ordre administratif.
Ma dernière question est à caractère budgétaire. Les EHPAD ont connu une baisse du taux d'occupation, liée au double confinement – celui des personnes et celui des établissements –, à laquelle s'est ajoutée une hausse des coûts. Avez-vous chiffré l'impact financier et budgétaire global pour les 7 000 EHPAD ?