On a beaucoup parlé des masques, mais peu de l'évolution des stocks stratégiques d'antibiotiques et d'antiviraux. Entre 2015 et 2019, on constate une diminution importante du volume des stocks. En 2017, année de la publication de votre étude, la baisse est moins nette, puisqu'elle avait déjà été forte. On est passé de 303 millions d'unités d'antiviraux en 2015 à un peu plus de 51 millions en 2019. La chute du nombre d'antibiotiques est encore plus marquée, de 86 millions à un peu moins de 13 millions. Comme pour les masques, y a-t-il eu un défaut d'anticipation et une moins bonne gestion des stocks après la disparition de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) ?