Vous avez évoqué le besoin d'un stock minimal d'1 milliard de masques, évaluation déjà en vigueur en 2012, mais le chiffrage peut varier en fonction de l'émergence d'un vaccin ou d'un traitement. Je suis surpris et déçu qu'au pays de Pasteur, on ait presque plus peur des vaccins que des pathologies. Les polémiques médicales intervenues au début de la crise ont pu aggraver la perte de confiance de la population, y compris vis-à-vis de la science et des médecins. Il y a plus de deux cents projets de vaccin, dont cinq à six en phase 3, c'est-à-dire testés à grande échelle. Confirmez-vous la possibilité de disposer d'un vaccin pour 2021 ?
Après les masques, le prochain débat portera sur le nombre de vaccins, comme lors des précédentes pandémies de 2009 et 2010. Quelle est la quantité de vaccins souhaitable et quelle sera l'incidence de leur apparition sur les stocks de masques ?