Vous avez rappelé le climat sociodémographique de la Seine-Saint-Denis. Une étude de l'INED, publiée au mois de juillet 2020, a confirmé les facteurs que vous avez exposés. La Seine-Saint-Denis a malheureusement connu un regain des facteurs de contamination, notamment des cas de tuberculose. Il est certain qu'un tel contexte a considérablement favorisé la propagation de la maladie dans ce milieu. On comprend que la situation sanitaire de la Seine-Saint-Denis, malheureusement, a entraîné une explosion du covid-19.
Vous avez soulevé la question du secteur public et du secteur privé. Le système a-t-il fonctionné comme souhaité ? Avec l'aide du secteur privé, le nombre de lits est passé de 100 à 200 lits de réanimation, disiez-vous. Le recours au secteur privé est-il intervenu suffisamment tôt ou trop tardivement – c'est une des questions que nous avons posée à la fédération hospitalière privée ?
Nous avons rencontré les médecins libéraux de la Seine-Saint-Denis. Le président du Conseil national de l'ordre des médecins a rappelé les points sur lesquels il a été mis à contribution. Il nous a fait part de retards dans les moyens de protection, tels que les masques et les médicaments. Avez-vous perçu de tels retards ?
Vous étiez directeur de cabinet de la ministre de la santé au moment de la création de l'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS). Que pensez-vous de cet établissement ? Faut-il le confirmer, l'améliorer, le renforcer ?
À ce jour, avec 329 hospitalisations, dont une cinquantaine en réanimation, le département de Seine-Saint-Denis est classé en zone rouge. Avez-vous activé le plan blanc hospitalier comme certaines régions ? Quelles mesures avez-vous prises s'agissant des écoles en particulier ?
Vous avez évoqué une quarantaine de communes. Le Gouvernement a donné une consigne sur les relations préfet-maires. Quel est votre sentiment à ce propos ?
Où en est l'hôpital d'Avicenne à Bobigny qui compte un service d'infectiologie ?