Vous indiquiez dans un entretien paru le 3 juin que l'on pouvait redouter 5 000 à 10 000 décès en raison des retards de prise en charge diagnostique et thérapeutique du cancer. Confirmez-vous ce chiffre ? Dans les colonnes de Nice Matin vendredi dernier, le professeur David Khayat a avancé le chiffre terrifiant de 30 000 morts supplémentaires dans les mois et les années à venir. Cela vous paraît-il crédible ? Comment l'interruption des soins et le ralentissement des procédures de dépistage auraient-ils pu être évités ?
À Nice, le centre Antoine Lacassagne fonctionnait au ralenti alors que la ville n'était pas particulièrement touchée par la pandémie. Le remède n'était-il pas pire que le mal ? Comment éviter de se trouver à nouveau confrontés à cette problématique dans le cadre de la seconde vague ?