Nous avons bien compris les conséquences de cette pandémie sur la cancérologie. Il a fallu déprogrammer des interventions, libérer des lits et la crainte des patients d'être contaminés a entraîné une baisse importante de l'activité des cabinets médicaux, j'en ai souvent parlé avec mes confrères.
Cela explique les chiffres dont vous nous avez fait part concernant les retards de diagnostic. Vous avez évoqué une baisse des diagnostics de l'ordre de 20 à 25 %. Pourriez-vous nous livrer une cartographie plus fine de ces chiffres ?
L'importance de la télémédecine a été mise en avant, mais cette dernière ne présente pas la même efficacité partout. Je pense notamment aux territoires ruraux. L'incidence a-t-elle été plus marquée sur certains territoires ?