Vous l'avez dit, la pénurie de médicaments est assez récurrente, y compris en dehors de la crise du coronavirus, mais je n'avais pas connaissance que ce fût à ce point. Il est important que cette assemblée puisse l'entendre.
S'agissant des chiffres et des évaluations que vous êtes en mesure de produire, pouvez-vous dire combien de personnes dont l'état requérait une prise en charge urgente, que ce soit à titre diagnostique ou thérapeutique, n'ont pas eu accès à un traitement ?
Vous avez évoqué une étude montrant qu'au-delà de trois mois de retard dans la prise en charge, il existait un impact sur la durée de vie. Avez-vous des exemples de personnes qui ont connu des retards de prise en charge thérapeutique ? Ces retards allaient-ils jusqu'à trois mois ou étaient-ils de l'ordre d'un mois, d'une semaine, de quinze jours ?
Enfin, quelle est la part de patients qui ont retardé leurs rendez-vous ? On sait que des personnes qui présentaient une douleur thoracique ne se sont pas rendues à l'hôpital ; la situation était-elle la même en cancérologie ? Des personnes ont-elles refusé de venir, alors que vous les sollicitiez, pour suivre leur traitement ? Avez-vous une idée de la part que ce phénomène a pu représenter pendant la période la plus aiguë de la crise ?