Nous avons bien entendu vos propos. Lorsque la HAS se prononce sur un test ou un médicament, les conséquences peuvent être lourdes : l'étayage scientifique doit donc être important.
Ma première question est relative au forfait innovation. Pouvez-vous décrire ce dispositif, qui participera au développement de la recherche sur le test salivaire et sur la problématique sensibilité-spécificité ?
Quel est le niveau des connaissances dont nous disposons sur le diagnostic des tests de dépistage – PCR, ELISA, test salivaire, test sérologique rapide d'orientation diagnostique (TROD) ? Par ailleurs, quel est l'intérêt du test sérologique ? Vous aviez recommandé de procéder à ce test lorsque le patient avait présenté une symptomatologie ; votre avis est-il toujours le même ?
Concernant l'utilisation du rivotril en EHPAD, sur quelle problématique aviez-vous été missionnée ? Quelle ont été précisément vos recommandations et dans quel contexte ?
S'agissant des complications post-covid-19, les patients, quel que soit le niveau de gravité de leur pathologie, semblent être victimes de symptomatologies traînantes, telles que des troubles respiratoires, d'asthénie, etc. Avez-vous été saisie de cette question ou vous êtes-vous autosaisie ?
Enfin, nous avons reçu un courrier de votre part, dans lequel vous réagissiez aux propos du professeur Raoult, tenus devant cette mission d'information, qui accusait la HAS d'être soumise à des conflits d'intérêts. Nous souhaiterions que vous reveniez sur ces propos.