Nous sommes face à un défi à la fois médical et financier. L'objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam) s'envole cette année, et s'envolera l'année prochaine.
Je souhaiterais vous interroger très concrètement sur la politique de dépistage. Quand les tests salivaires seront-ils remboursés par l'assurance maladie ? J'avais interrogé M. Véran, le ministre de la santé, la semaine dernière, qui m'avait dit qu'ils devraient être remboursés la semaine passée. Je pose à nouveau la question. Quand les actes de biologie médicale seront-ils inscrits dans les nomenclatures de remboursement, et avec quelle cotation ? Concernant les tests antigéniques, j'ai la même interrogation, alors que le Gouvernement a déjà commandé 5 millions de tests et que la Haute autorité de santé a donné son feu vert pour les patients symptomatiques la semaine dernière.
Si nous pouvons constater un essor des téléconsultations, qui ont été quasiment multipliées par cent, je m'interroge sur le dossier médical partagé, qui connaît – c'est le moins que l'on puisse dire – des retards. Il a été lancé il y a presque dix ans, et un peu plus de 9 millions de dossiers ont été ouverts, ce qui est peu par rapport à l'objectif initial de 40 millions en 2022. Un certain nombre de dossiers sont peu actifs, peu alimentés et peu consultés.