Je souhaiterais revenir sur le contact tracing. Je n'ai pas lu le dernier bulletin de Santé publique France, mais, dans celui du 17 septembre dernier, l'agence indiquait qu'au cours de la deuxième semaine de septembre, 80 % des cas n'avaient pas été précédemment recensés comme des cas contacts, ce qui suppose, selon les mots mêmes de l'agence, l'existence de nombreuses chaînes de transmission non identifiées. La question de l'efficacité de ce pilier de la stratégie du Gouvernement est évidemment posée. L'intensification du traçage est-elle suffisante par rapport au rythme auquel la pandémie gagne du terrain ? Par ailleurs, la question de la qualité du traçage, notamment des appels téléphoniques, a été posée à plusieurs reprises. Certains appels seraient succincts et assez peu prescripteurs de comportements. Nous avons abordé la question de la formation des nouveaux recrutés, qui dure environ quarante-huit heures. Nous avons évoqué des disparités régionales. Pourrait-on disposer d'un état de la situation ? De plus, les tests positifs effectués à l'étranger n'étaient pas pris en compte par la plateforme « Système d'information pour la déclaration des essais de produits » (Sidep) : en est-il autrement aujourd'hui ? Enfin, nous comprenons que votre stratégie de traçage n'est pas déliée des questions de délais de réalisation des tests. Comment appréciez-vous l'efficacité de vos dispositifs, au regard des retards dans la réalisation des tests et dans l'obtention d'un certain nombre de résultats ?