Nous examinons actuellement un texte pour l'accélération et la simplification de l'action publique. Dans la nuit, nous avons eu à débattre de l'organisation territoriale de la santé, notamment de l'organisation des ARS. Quelles relations entretenez-vous avec les ARS dans les territoires ? Les réflexions sont-elles menées de manière partenariale et satisfaisante ? Préconiseriez-vous des mesures pour optimiser notre organisation territoriale de la santé ?
Beaucoup a été dit sur la gestion de la crise. Pour ma part, je souhaite que l'on parle des vaccins. Des recherches sont en cours, avec des éléments plutôt positifs ; une molécule testée permettrait de soigner ou du moins d'améliorer l'état de santé des patients. Pouvons-nous déjà mesurer l'enveloppe financière que représenteront les soins à venir ? Le vaccin – je le souhaite – est imminent : il nous faut budgétiser son coût.
Il est aujourd'hui question de fraude sociale d'un montant extrêmement élevé or nous allons avoir besoin de recettes rapidement. Le rapport d'une commission d'enquête parlementaire en mentionne l'existence. La Cour des comptes, saisie par le Sénat, l'évalue à plus de 1 milliard d'euros. Allons-nous travailler ensemble sur cette question, pour que, demain, quand il faudra financer les soins liés à la guérison des malades de la covid‑19, nous allions chercher de nouvelles recettes ?