Le professeur Stahl que nous avons auditionné récemment nous a expliqué la nécessité d'avoir un stock de masques, soit constitué, soit garanti par les fournisseurs et les fabricants, que ceux-ci soient français ou étrangers. Cela signifie qu'il fallait avoir la capacité d'être approvisionné en masques par un fournisseur éventuellement étranger en cas de pandémie – y compris en Chine puisque ce pays est l'un des principaux fournisseurs.
Ma première question est la suivante : dans le cadre de vos contrats avec l'État, et plus particulièrement avec Santé Publique France, aviez-vous déjà envisagé des difficultés d'approvisionnement ou d'acheminement en période de pandémie. Cela figurait‑il dans les contrats ? Existait‑il un accord, une réflexion avec Santé Publique France sur le fonctionnement de ces importations ?
Ma seconde question aura trait à la répartition intranationale des masques. Les pharmaciens ont été critiques sur les livraisons réalisées par Geodis. On nous a dit que tous les masques prévus n'étaient pas là et que les palettes étaient parfois incomplètes. Nous avons eu des témoignages faisant état de cartons ouverts et de livraisons hasardeuses. Quels retours avez-vous eus sur ce court laps de temps – puisque, par la suite, ce sont les grossistes-répartiteurs qui ont eu la charge de réaliser, comme ils le font habituellement pour les médicaments – l'approvisionnement des pharmacies ?