Je tiens tout d'abord à remercier le groupe Geodis et ses collaborateurs pour leur mobilisation. Nous avons été très sensibles à leur travail et c'est, évidemment, une grande chance d'avoir dans notre pays un tel opérateur.
Outre l'État, des acteurs comme les collectivités territoriales et les entreprises se sont mis à acheter des masques. Nombre d'entre eux nous ont indiqué avoir été confrontés à des lourdeurs administratives en France : des contrôles de qualité auraient été ajoutés aux normes existantes. La France semble avoir été la seule en Europe à ajouter des normes et de la complexité, notamment en matière d'étiquetage. Avez-vous été confrontés à ces problématiques ?
Par ailleurs, certains nous ont expliqué que des fabricants n'honoraient pas leurs engagements : au dernier moment, les fabricants revendaient leurs produits à d'autres clients, plus rapides. Avez-vous connu de telles situations ?
Enfin, vous aurait‑il été possible de transporter davantage de masques ou pensez-vous que le maximum a été atteint ? Il ne vous a pas échappé que nous avons souffert, au début de la crise, d'une insuffisance de masques sur notre territoire.