Pour revenir sur la question concernant les pharmacies, précisons que celles-ci ne sont pas nos clients. Le donneur d'ordre était SPF, avec qui nous avions déjà passé un marché. La question de l'avenant s'est posée avec la DAE pour cadrer la partie aérienne et maritime, mais pas avec SPF puisqu'un marché existait déjà pour le transport de produits de santé en température ambiante vers des établissements de santé, des laboratoires et des pharmacies. Nous livrions déjà des pharmacies pour le compte de SPF.
La mission était-elle impossible ? Certainement pas, tout d'abord parce qu'elle a été réalisée. Elle aurait pu être rendue plus facile s'il n'y avait pas eu les contraintes que j'ai rappelées, notamment si les masques avaient été regroupés en lots individuels par pharmacie et étiquetés, comme cela se passe normalement lors de la remise du fret par un client à un réseau de messagerie. Nous ne pouvions pas supposer, lorsque nous l'avons acceptée, entre le 16 et le 17 mars – dans un laps de temps extrêmement court –, que ces contraintes allaient être les nôtres. Nous n'avons appréhendé cela que lorsque nous sommes allés chercher les lots de masques dans les entrepôts.