S'agissant de la gêne occasionnée à Geodis du fait des collaborateurs bloqués chez eux en raison de la fermeture des écoles, je ne pense pas que cela ait eu un impact sur le déroulement de nos opérations. D'abord, le volume de fret que nous avons eu à transporter dans notre réseau a été très affecté par le confinement : nous avions moins de fret à transporter, et donc moins besoin de main‑d'œuvre. Nous avons donc assez facilement géré la situation dans le cadre des dispositifs mis en place par l'État.
S'agissant d'Amazon et, plus largement, du e‑commerce, il n'y a pas eu d'impact sur les livraisons aux pharmacies – si c'était le sens de votre question. L'impact a été ressenti un peu plus tard pendant le confinement, et il est allé croissant. Alors que le e‑commerce représente traditionnellement entre 20 et 25 % du volume des expéditions, on était plutôt à 35 % en plein cœur du confinement, voire à près de 40 %.
Nous avons versé une prime covid. Nous devions le faire compte tenu de l'implication des équipes pendant cette période. Je rappelle que nos manutentionnaires et nos chauffeurs ont travaillé sans masque pendant un temps long. Nous avions mis en place des mesures de distanciation et des protocoles de livraison distanciée, mais nous n'avions pas de masques dans un premier temps. Nous nous devions de reconnaître la très forte implication de nos chauffeurs et de nos manutentionnaires. Nous avons versé une prime de 300 euros par personne en moyenne – en fonction de la durée de travail durant cette période.
Le marché conclu avec SPF date de juin 2017 : il n'est donc pas récent. Il vaut pour une durée de quatre ans. Il a fait l'objet d'un appel d'offres public auquel nous avons répondu, et il y a eu une analyse des caractéristiques du service que nous avions la capacité d'offrir et, évidemment, du tarif associé à ce service.