Nous avons constaté que la connaissance fluctuante de la maladie avait imposé d'adapter les décisions. Quelles ont été vos actions d'information, voire de lobbying, en direction des patients pour les ramener vers l'hôpital et les lieux de soins ? Quel regard portez-vous sur l'appel de Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), à ne pas annuler les opérations programmées ? Des patients ne souhaitaient plus se faire soigner par peur de la contamination, alors même que les professionnels que nous avons entendus ont indiqué l'existence de deux lignes de prises en charge, ce que j'ai moi-même constaté comme régulateur au SAMU. Des représentants de l'association Unicancer nous ont indiqué que la majeure partie des prises en charge cancérologiques urgentes avait été assurée et que la principale difficulté résidait dans le retard de diagnostic, donc de prise en charge des patients, non par les pôles de cancérologie mais en amont, par la médecine de ville, parce qu'ils ne s'étaient plus rendus en consultation.
Quelles conditions sont instaurées dans les autres pays pour le retour au travail et dans les transports en commun ?